02 avril 2024
En ce week-end de Pâques à Laon, la permanence parlementaire de Nicolas Dragon, député du Rassemblement National représentant la 1ère circonscription de l’Aisne, a été la cible d'une attaque pour la deuxième fois en un mois.
Cette nouvelle dégradation a été caractérisée par l'apposition d'un autocollant portant une signature sur la vitrine, évoquant ainsi une possible opération menée par des individus affiliés à l’extrême gauche. Cependant, ce qui a particulièrement choqué l'opinion publique, c'est la présence d'une croix gammée dessinée sur le visage du député sur la vitrine. Nicolas Dragon, indigné par cet acte, a souligné le tragique lien personnel qu'il partage avec les horreurs du nazisme, rappelant que son oncle a été fusillé par les Allemands pour avoir résisté pendant l'Occupation en 1944.
Outre cette agression contre sa permanence, le député Nicolas Dragon a également pointé du doigt l'absence de vidéo-protection dans la plus grande rue commerçante de Laon.
Face à cet acte de vandalisme, les autorités locales ont rapidement réagi. La police nationale de Laon, en coordination avec la préfecture de l’Aisne et la sous-préfète de Soissons, en poste ce week-end, ont ouvert une enquête suite au dépôt d'une plainte par le député.
Au-delà des divergences idéologiques, cette attaque contre la permanence parlementaire de Nicolas Dragon a également suscité l'indignation de nombreuses personnalités politiques qui ont unanimement condamné ces actes de dégradation et de rappeler que de tels actes portent atteinte à la démocratie et à la liberté d'expression.
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