Visite parlementaire à la Cité Internationale de la Langue Française : Le député, Jocelyn Dessigny veut un mouvement plus large de protection de la langue française


26 mars 2024

Dans le contexte d'une montée préoccupante de l'idéologie du "wokisme", une visite parlementaire à la Cité Internationale de la Langue Française a été organisée le vendredi 22 mars 2024. Cet événement, dirigé par Jocelyn Dessigny, député de l'Aisne, a mis en lumière les dangers de l'écriture dite "inclusive" et son rôle en tant que bras armé de cette idéologie controversée.

Parmi les participants à cette visite, on retrouvait des figures telles que Edwige Diaz, députée de Gironde, Yaël Menache, députée de la Somme, Michel Guiniot, député de l'Oise, Aymeric Durox, sénateur de Seine et Marne, et Catherine Griset, eurodéputée. Ces parlementaires ont été conviés à comprendre les enjeux du "wokisme" , de la langue française et de l'écriture inclusive.

L'idéologie du "wokisme", selon ses détracteurs, se veut "éveillée" en reconnaissant les différences de chacun. Cependant, au lieu de favoriser l'inclusion au sein d'une société ouverte, elle tend à diviser en mettant l'accent sur les différences individuelles. Jocelyn Dessigny a souligné que cette idéologie renforce le phénomène de chacun pour soi, déjà bien présent dans les sociétés occidentales, en opposant systématiquement différents groupes sociaux.

"Lorsque les enfants entrent à l'école pour la première fois, que recherchent-ils chez leurs nouveaux camarades ? Ce qui les différencie ou ce qui les rassemble ?", s'interroge Jocelyn Dessigny. Il estime qu'en cultivant ce qui rassemble les citoyens français plutôt que ce qui les différencie, on favorisera une acceptation plus efficace des diversités.

Un autre point de préoccupation soulevé lors de la visite a été la menace pesant sur la langue française à Bruxelles, où le français, pourtant historiquement une langue diplomatique, est en déclin au profit de l'anglais. Catherine Griset, eurodéputée française, a déploré que même au Parlement européen, le français soit relégué au second plan.

La conférence de presse qui a suivi la visite a présenté les travaux d'une association de parlementaires engagés dans la lutte contre le "wokisme". Jocelyn Dessigny a expliqué qu'une proposition de résolution visait à mesurer l'infiltration de l'écriture dite "inclusive" dans l'enseignement supérieur et la recherche.

Cette initiative s'inscrit dans un mouvement plus large de protection de la langue française. L'Académie française, la directive Blanquer, le président de la République, ainsi que le groupe parlementaire et l'association de lutte contre le "wokisme" ont tous exprimé leur opposition à l'écriture dite "inclusive" et à ses implications sociétales.

En outre, une mission d'information parlementaire sur le développement de cette écriture controversée est prévue lors de la prochaine session. Et Jocelyn Dessigny de conclure « Ces efforts visent à préserver l'unité nationale et les valeurs fondamentales de la République française, tout en promouvant une société inclusive basée sur ce qui nous rassemble plutôt que sur ce qui nous divise. »

Hervé BOUTELIER

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